De plus en plus d’entreprises décident d’agir pour réduire leur empreinte carbone. Le but peut être pour des convictions environnementales, ou un désir d’améliorer son image. En tout cas, les actions environnementales pour accomplir cet objectif sont nombreuses !
Découvrez 12 actions primordiales pour réduire l’empreinte carbone de votre entreprise.
Réduire l’empreinte carbone de son entreprise : Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ?
Réduire l’empreinte carbone de son entreprise signifie prendre des mesures pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre générées par ses activités.
Il est question de lister les principales sources d’émissions au sein de l’entreprise. Cela peut être les opérations directes, la consommation d’énergie, ou encore la chaîne d’approvisionnement. Pour cela, il faut de mettre en œuvre des stratégies spécifiques pour les réduire.
Par exemple, cela peut inclure l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments, ou le passage à des sources d’énergie renouvelable. On peut aussi considérer la réduction des déchets par le recyclage, ou encore l’adoption de pratiques de travail plus durables, comme par exemple le télétravail.
En engageant ces actions, une entreprise contribue aussi bien à la lutte contre le changement climatique, qu’à des économies significatives. Elle peut également améliorer son image de marque auprès des consommateurs et des partenaires commerciaux.
La nécessité de réaliser un bilan carbone de l’entreprise avant de s’attaquer aux mesures concrètes pour réduire son empreinte carbone

Pour réduire l’empreinte carbone d’une entreprise, une évaluation détaillée du bilan carbone est avant tout indispensable. Cette analyse se divise en trois catégories principales, appelées “scopes”. Ces dernières détaillent et quantifient les sources d’émissions de gaz à effet de serre associées aux activités de l’entreprise.
Le scope 1
Il couvre les émissions directes issues des sources contrôlées par l’entreprise. On peut notamment penser aux émissions des chaudières, aux véhicules de fonction et aux processus de production. En identifiant et en réduisant ses émissions directes, une entreprise peut dans ces conditions prendre des mesures immédiates. On pense en particulier à la transition vers des carburants moins polluants, ou à l’optimisation des processus de fabrication pour être plus économes en énergie.
Le scope 2
Il concerne les émissions indirectes liées à la consommation d’énergie achetée. Par exemple l’électricité, la vapeur, le chauffage et le refroidissement. Les entreprises peuvent en effet réduire ces émissions en optant pour des énergies renouvelables. Elles peuvent notamment améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments et des équipements, ou investir dans des technologies vertes.
Le scope 3
Souvent le plus complexe, il inclut toutes les autres émissions indirectes qui ne sont pas couvertes par le scope 2. Cela inclut entre autres les émissions liées à la chaîne d’approvisionnement, le transport des produits et les déplacements professionnels. On peut également noter l’utilisation des produits vendus et la gestion des déchets.
Notons que pour aborder le scope 3, les entreprises doivent collaborer étroitement avec leurs fournisseurs et partenaires pour encourager des pratiques plus durables à travers toute la chaîne de valeur. On peut par exemple considérer le choix de matériaux plus éco-responsables, et la mise en œuvre de stratégies de logistique durable.
Pour tout dire, en comprenant et en agissant sur ces trois scopes dans le bilan carbone, une entreprise peut élaborer une stratégie complète pour réduire son empreinte carbone. Des outils, comme par exemple Hello Carbo, peuvent aider à établir ce diagnostic. Cela nécessite souvent une transformation à plusieurs niveaux de l’organisation. Cela peut aller de la modification des procédés industriels, à la sensibilisation des employés et des consommateurs aux enjeux climatiques.
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Quelles 12 actions mettre en place pour réduire l’empreinte carbone de son entreprise ?
Voici 12 actions détaillées pour aider une entreprise à réduire son empreinte carbone :
1. Optimisez l'efficacité énergétique de vos bâtiments
Améliorer l’isolation et installer des fenêtres à double vitrage peut considérablement réduire les besoins en chauffage et en climatisation. Cela diminue la consommation d’énergie et réduit les émissions de gaz à effet de serre.
2. Passez à l'éclairage LED
Remplacez les ampoules traditionnelles par des LED, qui sont beaucoup plus efficaces et ont une plus longue durée de vie.
3. Décarbonez vos déplacements professionnels
Encouragez des moyens de transport éco responsables comme le vélo, les transports en commun ou le train. Geovelo Entreprise vous accompagne pour motiver vos employés à vélotaffer.
4. Faites la promotion du télétravail
Encourager ou permettre aux employés de travailler à domicile réduit les émissions dues aux trajets quotidiens et peut diminuer la taille des locaux nécessaires, ce qui se traduit par une réduction de la consommation d’énergie de l’entreprise.
5. Encouragez le recyclage
En recyclant les matériaux comme le papier, le plastique, et le métal, les entreprises réduisent les déchets et l’impact environnemental associé à la production de nouveaux matériaux.
6. Formez et sensibilisez vos employés
Éduquer les employés sur les pratiques durables et l’importance de réduire l’empreinte carbone renforce l’engagement de l’ensemble du personnel envers les objectifs de durabilité de l’entreprise. Vous pouvez organiser des sessions de sensibilisation en interne, ou faire appel à des associations comme la Fresque du Climat pour éduquer vos salariés sur les causes environnementales actuelles.
7. Choisissez des fournisseurs verts
Collaborer avec des fournisseurs qui adoptent également des pratiques durables peut réduire significativement les émissions de scope 3, qui concernent la chaîne d’approvisionnement.
8. Utilisez des équipements reconditionnés
Les articles de seconde main sont une alternative écologique et économique à l’achat de matériel neuf.
9. Mise en place d'un plan de gestion des déchets organiques
Composter les déchets alimentaires et autres matières organiques réduit la quantité de déchets envoyés à la décharge, où ils généreraient du méthane, un puissant gaz à effet de serre.
10. Récompensez les comportements écologiques
Le système de récompense permet de motiver les employés et de maintenir les objectifs environnementaux. Vous pouvez par exemple mettre en place le Forfait Mobilités Durables, qui permet d’indemniser les collaborateurs qui se rendent au travail à vélo. Geovelo Entreprise propose un système de simplification des démarches pour cette aide.
11. Installez des systèmes de gestion de l'énergie
Des systèmes automatisés pour contrôler l’éclairage, le chauffage et la climatisation optimisent l’utilisation de l’énergie et réduisent les coûts.
12. Réduisez la consommation de papier
Encouragez les pratiques sans papier, comme la facturation électronique et les manuels numériques.
Améliorez votre RSE en réduisant le bilan carbone des trajets domicile – travail !
Encouragez vos employés à se déplacer à vélo, et mesurez l’impact environnemental de ces trajets. Vous pourrez partager votre engagement RSE à vos employés, clients et partenaires, grâce au suivi des économies de CO2 et à notre kit de communication.
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Quels sont les avantages pour une entreprise de réduire son empreinte carbone ?
Réduire l’empreinte carbone d’une entreprise offre une multitude d’avantages, allant de la diminution des coûts à l’amélioration de l’image de marque. En adoptant des stratégies pour réduire l’empreinte carbone, une entreprise peut réaliser d’importantes économies grâce à une meilleure efficacité énergétique et une optimisation des ressources. Cela renforce également la compétitivité sur le marché, car les consommateurs sont de plus en plus attentifs à l’impact environnemental des produits qu’ils achètent.
De plus, être proactives dans la réduction de l’empreinte carbone aide les entreprises à respecter les réglementations environnementales et à éviter des amendes potentielles, tout en se préparant à de futures réglementations plus strictes. Cela ouvre également la porte à de nouveaux marchés et attire des clients qui valorisent les pratiques durables.
L’engagement à réduire l’empreinte carbone d’une entreprise contribue aussi à attirer et à retenir des talents qui partagent ces valeurs environnementales, augmentant ainsi la satisfaction et la fidélité des employés. Cela améliore l’image de marque et renforce la réputation de l’entreprise, ce qui peut se traduire par une fidélité accrue de la clientèle et un avantage distinct sur le marché concurrentiel.
En outre, adopter des pratiques de réduction de l’empreinte carbone minimise les risques liés aux fluctuations des prix de l’énergie et aux impacts potentiels des changements climatiques.
Enfin, en prenant des mesures actives pour réduire l’empreinte carbone, les entreprises contribuent significativement à la lutte contre le changement climatique, assurant ainsi la durabilité à long terme de la planète et des économies mondiales.
Ces efforts montrent que réduire l’empreinte carbone de son entreprise est non seulement bénéfique pour l’environnement mais aussi pour la santé financière et la réputation de l’entreprise elle-même
Les ZFE
Les Zones à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m), également connues sous le nom de Zones à Faibles Émissions (ZFE), sont destinées à être établies dans 43 agglomérations françaises de plus de 150 000 habitants d’ici 2025. Le principal objectif de ces zones est de limiter la circulation des véhicules les plus polluants, dans le but de réduire la pollution atmosphérique qui est associée à environ 40 000 décès prématurés chaque année en France. En restreignant l’accès aux véhicules les plus nocifs pour l’environnement, ces zones visent à améliorer la qualité de l’air urbain, favorisant ainsi un environnement plus sain pour les résidents et réduisant les impacts négatifs sur la santé publique.
Quelle est la définition d’une Zone à faibles émissions (ZFE) ?
Une Zone à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m) est définie comme une aire où la circulation des véhicules très polluants est restreinte. Ces restrictions sont régulées par le certificat qualité de l’air, communément appelé vignette Crit’Air. Cette vignette, obligatoire pour circuler dans ces zones, classe les véhicules motorisés en six catégories, de Crit’Air 0 (les moins polluants) à Crit’Air 5 (les plus polluants), selon leurs niveaux d’émissions. Les véhicules très anciens ou particulièrement polluants, qui ne peuvent être classés dans aucune de ces catégories, sont désignés comme “Non classés” et n’obtiennent pas de vignette, les excluant ainsi de la circulation dans les ZFE-m.
Les autorités locales ont la latitude de définir les modalités d’application des ZFE-m en fonction de leurs spécificités et exigences environnementales. Cela peut inclure des interdictions de circulation différenciées, limitées aux jours ouvrables dans certaines zones, tandis que dans d’autres, l’interdiction pourrait s’étendre aux weekends et jours fériés. Cette flexibilité permet aux villes et agglomérations de personnaliser leur approche pour mieux répondre aux normes de qualité de l’air et atteindre leurs objectifs environnementaux.
Quelles sont les ZFE ?
À ce jour, cinq agglomérations françaises sont pleinement opérationnelles en tant que Zones à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m), couvrant les territoires de :
– Paris ;
– Lyon ;
– Marseille ;
– Rouen ;
– Strasbourg.
Ces zones sont activement engagées dans la limitation de la circulation des véhicules les plus polluants pour améliorer la qualité de l’air urbain. En parallèle, plusieurs autres agglomérations ont également mis en place des ZFE, bien qu’elles respectent déjà les seuils réglementaires de qualité de l’air. Ces zones sont désignées comme des ZFE vigilants, appliquant au minimum l’interdiction des véhicules sans vignette Crit’Air.
En plus de cette mesure, certaines de ces agglomérations ont pris des initiatives plus strictes en interdisant également la circulation d’autres catégories de véhicules polluants. Les agglomérations concernées par ces mesures additionnelles incluent :
– Grenoble ;
– Montpellier ;
– Nice ;
– Reims ;
– Saint-Étienne ;
– Toulouse.
Ces mesures illustrent un engagement croissant des villes françaises envers la réduction de la pollution atmosphérique et la promotion de moyens de transport plus durables.
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